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Carnets de Voyage

Suivez nos aventures !

C’est ici, dans cette rubrique Carnets de Voyage que vous pourrez suivre toutes nos aventures. Promis, nous descendrons régulièrement de nos selles de vélo pour nous installer devant un ordinateur et vous raconter toutes nos péripéties.

Nous serons deux à vélo, mais tous ces kilomètres que nous parcourrons, nous voulons les faire avec vous, nous voulons les partager avec vous!

De Buenos Aires à Salta, 1800 km vers les Andes ! (part II)

Nov. 5th | 8 commentaires

Aguilares. Concepcion. Monteros. Acheral. Les montagnes se font de plus en plus imposantes à mesure que nous nous rapprochons. Elles sont là devant nous, des escaliers de géants nous mettant au défi… 

A Acheral (350m), nous bifurquons à gauche pour prendre la route 307. L’ascension commence, doucement d’abord. Il est près de 15h.



Est-ce parce que nos jambes ont pu se reposer lors de ces 2 derniers jours, alors que nous allions de pick-up en pick-up au lieu de pédaler ? Est-ce parce que nous pouvons rouler côte à côte (la route est très peu fréquentée) et discuter ? Toujours est-il que les premiers kilomètres sont faciles. Nous grimpons dans une forêt quasi tropicale, dans un concert d’instruments à plumes. L’euphorie pourtant ne dure pas. La pente demande de plus en plus d’efforts, la fatigue musculaire se fait de plus en plus ressentir…

Jusqu’à ce que, vers 19h, nous trouvions le paradis. Le terrain est plat, molletonné d’herbe. Un ruisseau court en contrebas… Le temps de poser nos vélos et nous voilà tête sous l’eau. Elle est fraîche et limpide, son courant est la meilleure des masseuses. Après 4 jours passés dans le vent et la poussière, ce bain nous envoie direct au 7ème ciel.

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De Buenos Aires à Salta, 1800 km vers les Andes ! (part I)

Nov. 3rd | 3 commentaires

Vendredi 4 octobre 2013. Après plus de 2 semaines de vie sédentaire, nous quittons le cocon douillet dont Daniela et sa famille nous entouraient pour nous élancer vers le Nord de l’Argentine. La destination de cette étape : Salta. C’est dans cette ville que nous recevrons (si Dieu et la douane argentine le permettent) les batteries de nos vélos.

Ah, quel plaisir de se retrouver mains sur le guidon, pieds sur les pédales, seuls sur la route, les cheveux au vent…

FAUX !

Quelle pagaille pour sortir de Buenos Aires ! ¡Qué quilombo! Nous prenons la Panamericana, passage obligé pour rejoindre la route 8. La dizaine de voies ne suffisent pas à fluidifier la circulation. C’est un véritable chaos. Nous roulons sur la bande latérale… que nous partageons avec les bus et autres excités du volant. Bref, nous sommes loin d’être seuls sur la route, et nos cheveux ne sont pas au vent mais plutôt plaqués sous nos casques.

Rassurez-vous, ce n’est que le début. Plus tard, nous nous sommes effectivement retrouvés seuls sur la route, les cheveux (trop) au vent (à décorner des boeufs). Des contrastes, l’Argentine nous en a offert plus d’un. Il suffit de lire ce qui suit pour en être convaincu : voici le condensé de nos 3 semaines passées sur les routes de Buenos Aires à Salta !



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Halte technique de 2 semaines à Buenos Aires

Oct. 4th | 6 commentaires

Le jeudi 19 septembre, vers 16h heure locale, nous franchissons les portes de l’aéroport international Ezeiza de Buenos Aires. Les bagages nous précèdent, empilés sur les chariots que nous poussons. Ils sont en un seul morceau (façon de parler puisque nos vélos sont presque entièrement démontés dans leur carton) : tous ont passé l’épreuve de la soute !

Nous devons maintenant nous rendre en centre-ville, à 30 km de l’aéroport. On nous a conseillé de prendre le bus n°8. Le bus n°8 nous refoule, il paraîtrait que nos bagages sont trop encombrants. Dommage, le ticket était à 4$ (qui signifie « pesos » ici, et non « dollar »), c’est à dire 0,5€. Taux légal : 1 EUR (€) = 7,9 ARS ($). Nous n’avons d’autre choix que de prendre la navette « Manuel Tienda Leone », dédiée aux voyageurs fraîchement débarqués. Alors que nous parcourons les 100m qui séparent les deux abribus, le cours du ticket de bus s’envole : nous payons 115$ chacun (80 de base + 35 pour le supplément « gros bagages »).

Nous arrivons rapidement au centre-ville. 1h plus tard, nos vélos sont de nouveau sur roues et nous donnons nos premiers coups de pédales en Amérique du Sud… qui ne nous emmènent pas bien loin : à quelque 5 km, nous mettons pied à terre pour sonner au 1454, Teniente Peron. Juan, que nous avons contacté via warshowers.org, descend nous ouvrir et c’est ainsi que commence notre long séjour à Buenos Aires !…

De gauche à droite : Daniela (une amie de Juan), Léo, Juan et Timmy (nos hôtes), et Damien



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Après 80 jours et 4000 Km, un 1er Bilan

Sep. 26th | Commentaires fermés sur Après 80 jours et 4000 Km, un 1er Bilan

Durée : 80 jours (du 1er Juillet au 18 septembre)
Pays visités : Espagne, Maroc, Portugal
Nombre de Km : 4000 km

2mois

Altitude max : 1665 m (à Ifrane, Maroc)
Vitesse max : 65km/h (après Callosa d’en Sarria, Espagne)
Nombre Km max en un jour : 150 km (Entre Talavera de la Reina et Madrid nord)

Nombre de jours roulés : 63
Nombre de nuits campées : 31
Nombre de familles qui nous ont accueillis : 32
Différents endroits où nous avons dormi : champ, maison, jardin, maison abandonnée, plage, terrain de tennis abandonné, terrasse, local d’association , café, garage et même une caserne de pompier.

Autonomie de la batterie constatée : env 100 Km
Nombre de crevaison : 3 (dont 2 clous de3 cm de long !)

Problèmes techniques :
– Béquilles latérales cassées (remplacées par des béquilles centrales),
–  Moteur du vélo de Damien HS (Veloscoot nous en a renvoyé un à Séville),
– Soudure du support de la béquille cassé (ressoudés en Espagne)

  Jours de pluie: aucun !

Méli-mélo culturel n°2 : le Maroc

Août. 30th | 4 commentaires

Mode de vie

« Faire des salamalecs ». Définition : faire des salutations exagérées. Nous ne pouvions être mieux placés pour vérifier le bien-fondé de cette expression. Le verdict ? Le sens est tout à fait conforme à la réalité ! En portant la main à la poitrine, on se salue d’abord en disant « Salam Aleikoum – Aleikoum Salam »… puis viennent les « Labes? » (ça va – à la fois question et réponse), « Berer » (ça va), et « Abdullah » (très bien), qui s’enchaînent à une vitesse supersonique pendant 5 secondes minimum ! Essayez, vous verrez, c’est long 5 secondes… Alors, oui, l’expression est validée !

– Lorsque nous disions « merci », les Marocains nous répondaient la plupart du temps « c’est pas grave ». Assez perturbant au début puisque nous n’avions rien fait de mal, mais il semble que que cette tournure soit l’usage, le « de rien » marocain.

– le hamman que nous avons testé n’était pas de sa toute première jeunesse, et finalement tant mieux : nous étions au coeur de la tradition marocaine. Il y a deux pièces, la première moins chaude que la seconde. La chaleur reste douce, on transpire sans s’en rendre compte. Vient alors le spectacle… Un Marocain nous rejoint. Sa mission : nous nettoyer chacun notre tour de la tête aux pieds. Nous sommes allongés, il nous frotte, il nous tourne, frotte de nouveau… Au début, son gant (son grattoir à vaisselle oui!) brûle. Nous sommes sur une broche : nous tournons pour offrir chaque côté à la brûlure du gant. Puis on s’habitue et on se détend. Une fois toutes les pores récurés, notre gratteur devient masseur. Dans un mouvement bien trop expert pour que l’on puisse le décrire, il s’attaque à notre colonne vertébrale : plusieurs vertèbres craquent mais l’étirement nous fait gagner 5 cm !
Le prix de cette cure de jouvence à l’ancienne. 10 dirhams l’entrée + 30 dirhams de pourboire au gratteur/masseur.

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