Les Alpes autrichiennes, entre lacs ensoleillés et cols orageux
Le dimanche 17 août, après un dernier saut dans les eaux du lac, nous avons quitté Bled. Nous avons traversé Jecenice, puis avons découvert une piste cyclable le long de la route principale ; elle nous guida à travers champs avec une telle maestria que le vrombissement des voitures ne devint bientôt plus qu’un souvenir. Seul les torrents que nous traversions brisaient parfois la quiétude de la balade. Les gaz d’échappement, presque indétectables sur les routes européennes, brillaient cette fois-ci par leur absence. L’air était si pur que chaque effluve prenait la force d’un parfum. Et parmi ces parfums, il y avait le pin. Le plus enivrant de tous. Celui qui venait inonder nos narines et balayer nos neurones dès que nous dépassions un stock de bois… A quelques centaines de mètre de la route principale, nous nagions pourtant dans une campagne souveraine.
La piste cyclable, très calme en sortie de Jecenice, devient peu à peu en un réelle autoroute cyclable à l’approche de Kranjska Gora. Le village semblait être le point de convergence de tous les adeptes de vélo des alentours. Beaucoup de familles en balade… mais aussi des cyclistes de l’extrême, venus profiter des pistes de skis converties en pistes de descente VTT.
Nous avons traversé la ville et, quelques km plus loin, avons bifurqué à droite vers notre dernière côte slovène.
Du 18% sur 3km : courte mais violente !
Nous avons plusieurs fois dû descendre de vélo et pousser, mais la pente a abandonné avant nous : nous sommes arrivés au sommet… et nous sommes passés en Autriche !
Un Bled en Slovénie
Marine et Marina sont rentrées en France par les airs le 10 août, et quelques heures après le décollage elles touchaient déjà le tarmac parisien… Quand de notre côté, à cette heure-là, la journée venait à peine de commencer : nous étions toujours à Zagreb et très certainement en train de petit-déjeuner tranquillement dans un parc. L’avantage quand on voyage à vélo, c’est de ne jamais avoir l’heure de départ imprimée sur un billet ! Nous avons ensuite fait un tour dans le centre-ville, qui nous a laissés complètement indifférents. Zagreb n’est pas la capitale la plus charmante du Monde, et encore moins lorsqu’elle se laisse anesthésier par la torpeur dominicale.
Alors le 10 août, nous aussi avons repris le chemin de la France. Evidemment, ce n’est pas en quelques heures que nous allions retrouver notre terre natale. Mais en quelques heures, nous avons trouvé la Slovénie !
La Croatie en très bonne compagnie !
Incontestablement, Split aura été LE meeting point de ce voyage. La famille de Damien avait à peine décollé que l’avion de Marine touchait le tarmac. Le lendemain matin c’était à Marina d’atterrir, et le soir Léo descendait du train et retrouvait l’usage de ses jambes après un voyage de 26h !
Le samedi 2 août, après une belle soirée de retrouvailles dans le Palais de Dioclétien la veille et un petit-dej’ devant l’Adriatique le matin, nous étions fin prêts. Une courte parade sur les pavés de l’esplanade, et nos vélos ont touché l’asphalte : nous avions devant nous 8 jours et 500km. Direction Zagreb !
Des bonnes nouvelles comme s’il en pleuvait !
IMMENSE BONNE NOUVELLE N°1 : Léo est de retour dans l’aventure !
IMMENSE BONNE NOUVELLE N°2 : Marine et Marina nous ont rejoints pour 10 jours entre Split et Zagreb, en Croatie !
IMMENSE BONNE NOUVELLE N°3 : Léo a ramené les batteries avec lui, nous roulons de nouveau sur des vélos ÉLECTRIQUES opérationnels !
La Bosnie-Herzégovine en images !
Comme promis, voici en images ces 300km de Bosnie-Herzégovine et 100km de Croatie qui m’ont transporté de Tuzla à Split !
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Une mosquée, au beau milieu de la campagne.
Alors que les clochers orthodoxes règnent en maître sur le paysage spirituel serbe (90% de la population est orthodoxe), la religion dominante de Bosnie-Herzégovine est l’Islam (45% de la population est musulmane) et des minarets s’élèvent jusque dans les villages les plus reculés.