Ride The Flavour (fr)

Une semaine de WWOOFing à la ferme DevBala

Mai. 22nd | 6 commentaires

Samedi 10 mai. Je soulève le pied gauche et mon vélo s’élance dans la pente. Alors que la première courbe se rapproche, je jette un dernier regard en arrière. La gravité m’emporte, mais la lumière est plus rapide et parvient à m’offrir une dernière image de Samuel. Lui a décidé de rester à McLeod Ganj où il espère s’immerger dans la spiritualité bouddhiste et ainsi se rapprocher de la sienne. Quant à moi, je me dirige vers une expérience un peu plus terre à terre…

J’ai dévalé la pente jusqu’à atteindre l’adresse la plus précise que j’avais : Gharoh. Un village… Mais un village dont tous les habitants connaissent la ferme de Devinder Rana ! C’est ainsi que quelques instants plus tard, je couchais mon vélo dans l’herbe et me relevais pour serrer la main de Devinder. J’ai ensuite fait la connaissance de sa femme Brij Bala et de Sulekah (leur fille adoptive en quelque sorte), puis de Priyanka et Guglu leurs enfants, et de Buti une amie d’enfance. Tous m’ont accueilli à bras ouverts, si bien que je suis resté chez eux jusqu’au lundi 19 mai. Pendant une semaine, j’ai été WWOOFer en Inde…

Le concept du WWOOFing ? Travailler à la ferme en échange du gîte et du couvert. Et je pense avoir mérité le gîte et le couvert !


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L’accueil du Penjab et les montagnes de l’Himachal Pradesh

Mai. 9th | 6 commentaires

« Mais à Jaipur, une fabuleuse nouvelle nous attendait… »

C’est ainsi que s’achevait la précédente newsletter. Car oui, à ce moment-là, notre tour du monde en vélo était sur le point de redevenir électrique : nous avions récupéré les batteries de nos vélos ! Elles étaient arrivées jusqu’à la General Post Office de Jaipur ; nous n’avions qu’à monter à l’étage des douanes, justifier leur utilisation non-commerciale (« Mais oui, les vélos sont juste en bas, vous voulez les voir ? »), payer leur dédouanement, et les récupérer… Une fois sur place, on se dit tout de même que l’organisation n’est pas leur fort. Les colis du jour (ou de la semaine, qui sait ?) sont éparpillés d’un bout à l’autre de la pièce, le courant se coupe tous les quarts d’heure, et il nous faut bien 2h pour venir à bout de leur paperasse. Mais qu’importe, nous sortons du bâtiment avec les batteries dans les mains, les moteurs de nos vélos allaient enfin reprendre du service !

Malheureusement, cette perspective s’est vite évaporée… quand les batteries ne se sont pas allumées. Notre sponsor VELOSCOOT a trouvé la cause de ce dysfonctionnement, et le diagnostic est formel : les batteries doivent retourner en France pour une mise à jour en usine. Ce n’est donc pas en Inde que nous entendrons de nouveau le doux ronronnement de nos moteurs.

Le destin nous a joué un sacré tour, mais que pouvait-on y faire ? Cette désillusion n’allait pas abattre notre motivation. Nous avions devant nous les montagnes de l’Himalaya, et avec elles l’espoir d’une atmosphère paisible et harmonieuse. Il était temps de reprendre la route.

De Jaipur, nous avons pris le train jusqu’à Amritsar. 800 km identiques aux 500 que nous avions déjà roulés, nous disait-on. Aucun remord ni regret à l’achat du billet, nous étions même plutôt soulagés à l’idée de zapper ces 800 km en 1 nuit. Les 500 précédents ont chamboulé nos références et bousculé l’assise de notre pensée ; nous avons beaucoup appris, mais l’Uttar Pradesh et le Rajasthan ne sont certainement pas les états d’Inde les plus plaisants à parcourir à vélo…

Jeudi 1 mai. Nous arrivons à Amritsar, centre spirituel et culturel de la communauté sikhe. Nous avons changé d’Etat, nous sommes au Penjab !

Harmandir Sahib, le « Golden Temple », à Amritsar. Le lieu de culte le plus important pour la plupart des Sikhs.


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Le grand écart indien

Avr. 29th | 7 commentaires

Lundi 14 avril. Le voyant « ceinture de sécurité » s’éteint pour de bon et les portes de l’avion s’ouvrent. Il est 18h, notre commandant de bord est certainement un homme très ponctuel. Nous entrons dans l’aéroport, passons l’immigration sans problème, puis arrivons devant le tapis roulant et récupérons toutes nos sacoches dans la minute. La perfection elle-même semble avoir coordonné notre arrivée… Une heure plus tard, pourtant, nous apprenons que nos vélos ont décidé de prolonger leur escale à Colombo, Sri Lanka. Et impossible en plus de prévoir quand ils repartiront pour l’Inde ! C’est donc assis à l’arrière d’un taxi que nous quittons l’aéroport, avec toutefois l’assurance d’être appelés dès que nos vélos auront refait surface.

Le lendemain, vers 18h, l’aéroport appelle : les vélos étaient dans l’avion d’aujourd’hui. Ils sont arrivés à New Delhi et SriLankan Airlines se charge de nous les faire porter à l’hôtel d’ici 2/3h. Très bien…

20h30 : « Je suis en route, j’arrive dans 10 minutes »
21h45 : « Je suis au feu au bout de la rue »
22h15 : « Hello ! »

Alors oui, évidemment qu’on a un peu stressé ! A l’aéroport, les vélos étaient en sécurité. A l’hôtel, ils l’auraient été de nouveau. Mais entre les deux… Et voilà que le mec nous laisse sans nouvelle pendant plus d’une heure alors qu’il disait être à 10 minutes !

Mais quel soulagement ç’a été de retrouver nos vélos ! Il ne restait plus qu’à les remonter et l’aventure indienne pourrait commencer !


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Le projet Ride The Flavour malheureusement interrompu

Avr. 7th | 4 commentaires

Leo : « Bonjour à tous,

Il y a presque 3 semaines, j’ai interrompu notre tour du monde et suis rentré d’urgence en France après avoir appris le décès de mon grand frère Antoine.

N’ayant pour le moment pas l’envie de repartir, j’ai décidé de rester auprès de ma famille encore quelques temps.

Le projet Ride The Flavour est suspendu cependant le tour du monde continue pour Damien qui va bientôt repartir accompagné de son petit frère pour l’Inde. »

Au Guatemala, dites bonjour aux Mayas !

Fév. 27th | 3 commentaires

Vendredi 7 février. Nous arrivons à la Hachadura, dernière ville du Salvador avant la frontière. Pas de tampon de sortie du Salvador, un petit pont à traverser, et un tampon d’entrée au Guatemala expédié en moins de 30 secondes… Jamais nous n’avions passé une frontière aussi rapidement : en moins de 5 minutes montre en main, nous avions officiellement changé de pays !

Nous rangeons nos passeports et remontons tout de suite en selle. L’envie de rouler n’arrive pas beaucoup plus haut que le pédalier, mais nous arrivons tout de même à mettre 85km derrière nous. Et la récompense est belle : nous découvrons le Rancho Linda Maria, une belle propriété, très aérée, et qui s’étend le long d’un puissant torrent d’eau claire. Nous lavons nos vêtements les pieds dans la fraîcheur du courant, puis notre corps la tête dans la tempête aquatique. C’est une renaissance, comme à chaque fois qu’un bain vient clore une longue période hygiénico-déficiente 😉

De retour sur la terre ferme, nous rencontrons un groupe de Guatémaltèques venus inaugurer un week-end de détente. Ils nous invitent à leur table et s’ensuit alors une heure bouillonnante, maintenue par le feu d’une discussion ininterrompue. Nous en profitons pour leur demander ce qu’ils entendent exactement par « Gringo ». Depuis le Salvador, les « Eh, gringos ! » fusent sur notre chemin (les enfants en particulier ne manquent pas une occasion, c’est un quasi réflexe chez eux !), il était temps de comprendre le message…

« On appelle ‘Gringos’ les Américains », nous explique Mario, « en toute rigueur, vous n’êtes pas des Gringos, mais vous êtes blonds aux yeux bleus… pour les gens d’ici, vous ne pouvez être qu’Américains.
– Mais c’est assez péjoratif, non ?
– Oh oui… Et pas qu’un peu mon neveu ! Nous n’aimons pas trop les Américains ici. Il n’y a bien que pour les enfants que c’est innocent. »

Après ces révélations, nous étions plutôt soulagés d’être Européens, nous pouvions maintenant affirmer sereinement : « no somos Gringos ». Mais les piques n’ont pas cessé pour autant, nos cheveux étaient toujours blonds, nos yeux toujours bleus…

Le lendemain, nos batteries mentales affichent un 100% inébranlable. Nous passons Escuintla et arrivons à Antigua. Nous n’en avions entendu que du bien et Antigua est effectivement une jolie ville coloniale, mais en vérité nous avons eu du mal à en apprécier l’authenticité tant il y avait de touristes et de boutiques dédiées aux touristes. Finalement, la vue des petits stands de tostadas devant la belle église de la Merced sera sans doute la première à resurgir de notre mémoire à l’évocation d’Antigua.

Heureusement, l’authentique nous a vite rattrapés ! Échappons-nous des sentiers battus et faisons un petit bon dans le temps et l’espace… Nous sommes maintenant dans les ruines de Iximche, à côté de Tecpan. Les ruines en elles-mêmes sont assez peu explicites mais la visite a soudainement pris un tournure extraordinaire. Nous avons été invités dans le cercle d’un rituel hérité de la plus pure tradition Maya : un « agradecimento », un remerciement aux ancêtres…


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