En mai, notre tour du monde n’était qu’une idée. Désormais, notre tour du monde est un réel projet, dont les objectifs nous tiennent à coeur, nous motivent et nous font avancer. Alors maintenant, place à la concrétisation !
Sur cette page, vous pourrez suivre l’avancement de notre projet : la recherche de partenariats, le choix de l’itinéraire, l’achat du matériel, mais aussi notre préparation physique! Aucun doute, nous avons du pain sur la planche !
Cookening est une plateforme toute récente qui a vu le jour pour satisfaire à la fois les voyageurs à la recherche d’expériences culinaires authentiques et les locaux souhaitant partager et faire vivre leur culture. Cookening fait le lien entre voyageurs et locaux en leur donnant l’opportunité de se rencontrer autour d’un repas.
Rencontre, partage, et échanges interculturels sont les maîtres-mots de ces expériences… Des points communs si flagrants que le rapprochement entre Ride the Flavour et Cookening était inévitable !
Bienvenue à l’équipe (de gauche à droite : Sébastien, Julien et Cédric) et à la communauté Cookening !
Nous voulions faire un petit bout de chemin en Afrique : arriver au Maroc par le détroit de Gibraltar, descendre en vélo jusqu’à la frontière mauritanienne, puis traverser la Mauritanie en pick-up ou autre transport routier avant de remonter en selle pour découvrir le Sénégal et la Guinée. De Conakry (capitale de la Guinée), nous voulions alors prendre un avion pour Buenos Aires.
Un parcours qui nous plaisait car ni l’un ni l’autre ne connaissons l’Afrique, un continent qui chatouille notre curiosité. Et pourtant nous avons dû récemment y renoncer. Une raison majeure à cela : l’avion.
Voici notre nouvel itinéraire. Les explications sont dans la suite de l’article !
Jeudi 25 Avril 2013. De Moissac à Fontenilles.
Le dernier jour du voyage-test.
Par deux fois, notre réveil n’est pas celui escompté. La première fois, c’est un sanglier qui retourne la terre à côté de la tente. La deuxième, c’est un chevreuil qui se frotte la tête sur la toile de tente. C’est en tout cas ce que nos sens encore endormis nous donnent à penser… Le troisième réveil est le bon : le soleil a déjà quitté l’horizon, les coqs et les poules gambadent librement, et le poney a la tête fourrée dans l’herbe. La nature est déjà à pied d’oeuvre, il est temps que nous nous y mettions aussi.
Patricia est déjà partie travailler et le reste de la maisonnée dort. Il n’y a donc que les animaux pour nous voir partir. Nous retrouvons la route du canal et entamons les 80 derniers kilomètres de notre parcours. Nous ne roulons que depuis quelques minutes quand nous apercevons un chevreuil qui fait sa toilette matinale dans l’eau du canal. Il n’est qu’à 20 mètres de nous. Nous approchons un peu plus, mais soudain la panique le gagne, il se précipite vers la rive opposée, sort du canal et disparaît en deux bonds.
Gracieux malgré la peur
Mercredi 24 Avril 2013. De Fourques sur Garonne à Moissac.
Dans un parfait accord, le soleil et les oiseaux décident de sortir Fourques sur Garonne de sa torpeur. Alors que les premiers rayons s’activent à percer la toile protectrice de notre tente, le gazouillis des oiseaux se fait entendre et commence à titiller nos tympans endormis. La conscience reprend peu à peu l’ascendant sur l’inconscient et, lorsque nos yeux s’ouvrent enfin, nous nous demandons qui de ces deux gredins, du soleil ou de l’oiseau, est à l’origine de notre réveil.
Nous plions bagage et, comme convenu la veille, nous allons sonner à la maison de Joseph et Marie pour prendre le petit-déjeuner avec eux. Bonjour Joseph, bonjour Marie ! (Mattéo aussi est réveillé mais reste concentré sur les dessins animés de Gulli) Nous rentrons et sommes encore une fois surpris (et touchés) par leur générosité…
« Je vous sert du café ? Et il y a aussi des croissants, c’est pour vous. »
Du café, des croissants et la compagnie de personnes si gentilles… Il n’existe pas de meilleur petit-déjeuner. De l’énergie pour le corps… mais surtout pour l’esprit !
Vient le moment du départ. Nous sommes sur le point de partir quand Léo se rend compte qu’une branche de son porte-bagage est cassée, et l’autre prête à rompre. Nous ne pouvons pas fermer les yeux là-dessus : au moindre choc, le porte-bagage s’effondrerait sur la roue arrière qui ne pourrait tout bonnement plus rouler. Joseph a heureusement plus d’un tour dans son garage et revient avec de quoi rafistoler le porte-bagage. Nous insérons des tiges métalliques dans les branches (creuses) qui avaient cassé et le tour est joué !
Nous pouvons alors reprendre notre chemin le long du canal, mais pas sans avoir pris une photo de notre sauveur !
Nous espérons que cette photo vous fera plaisir, merci Joseph !
