Ride The Flavour (fr)

1er jour – 100 km

Avr. 29th | 1 commentaire

Samedi 20 Avril 2013 – De La Rochelle à Royan.

C’est le départ ! Nous quittons la maison de la Rochelle. « Au revoir, à dans une semaine ! » Les parents de Damien nous suivent du regard jusqu’au bout de la rue, avant qu’un virage nous dérobe à leurs yeux. Les nôtres sont tournés vers Toulouse. Tout ce dont nous avons besoin tient sur notre vélo, nous sommes libres, que le voyage commence !


Les vélos aux couleurs de Ride The Flavour

Nous prenons la route direction Rochefort, route que nous connaissons bien pour l’avoir déjà empruntée lors de précédentes virées. Nous nous arrêtons en chemin pour saluer Jean-Pierre GUELOU, pharmacien de son état, qui devrait se trouver dans son fief de Chatélaillon en train de préparer quelque précieux remèdes. Bingo, nous le trouvons derrière le comptoir et l’introduisons auprès de nos bécanes Veloscoot. Une photo pour marquer cet instant et le remercier de son soutien : Jean-Pierre nous offrira le matériel de soin que nous emporterons le jour du grand départ !

Merci Jean-Pierre !


Avec Jean Pierre Guelou, notre pharmacien ;)

Nous continuons notre route, entrecoupée de pauses photo et vidéo, et arrivons à Rochefort. Alors que nous allons nous engager sur le pont qui nous aiguillera vers Marennes, le premier incident survient : le pneu avant de Léo s’empale sur un éclat de verre malicieux. La crevaison est vite réparée mais, alors que Léo remet sa roue en place, le disque, ô mystère, ne reprend plus sa position initiale dans le frein. Peu familiers des freins à disque, nous essayons les différents réglages et comprenons qu’il ne sert à rien de jouer sur les plaquettes : il faut décaler le frein dans son ensemble pour que tout rentre dans l’ordre. Après quelques tours de clé, nous repartons, contents d’avoir apprivoiser le frein à disque. « Se former sur le tas », n’est-ce pas l’expression consacrée ? 😉

Nous arrivons à Marennes, puis traversons la Tremblade avant d’apercevoir la forêt de la Coubre, dont nous n’avions entendu que du bien. C’est pourtant une grande déception : la piste cyclable suit la nationale, très empruntée, et ne nous laisse pas pénétrer un seul instant sous le couvert des arbres. Aurions-nous pu prendre un autre chemin ? Un vrai chemin au cÅ“ur de la forêt ?

Nous traçons ensuite vers Royan. Route et trafic désagréables. Quelques 5 km avant le centre de Royan, il est 19h, nous nous arrêtons dans un lotissement construit aux abords d’une forêt, avec en tête une priorité : trouver quelqu’un qui accepte de mettre nos batteries à charger.


Arrivée à Royan

Notre première approche est étouffée dans l’oeuf : « de toute façon, je pars ». La deuxième personne que nous abordons, une femme qui entretient sa voiture, nous écoute et consent in fine à prendre nos batteries pour la nuit. « Mais bon, je ne vais tout de même pas vous inviter à prendre l’apéro. J’ai plein de choses à faire ce soir ». Aucune gêne, c’est déjà très sympa d’inviter nos batteries à prendre le courant !

Petite remarque qui nous interpelle, lorsque nous demandons quand nous pouvons passer les récupérer : « Demain, c’est dimanche, alors bon… pas trop tôt quand même. » Et nous qui voulions décoller de bonne heure… Finalement, le problème est résolu : son mari se lève tôt et sortira le matériel pour 8h. Mais nous retenons qu’à l’avenir, il faudra anticiper le comment récupérer nos batteries !

Nous la remercions de son aide et entrons ensuite dans la forêt pour retrouver un coin que nous avons déjà repéré. Installation du bivouac. Ach, nous avons oublié de remplir nos gourdes d’eau ! Retour au lotissement. La dame n’est plus là, mais un peu plus loin une jeune fille qui attend des amis pour ce qui s’annonce être une soirée bien arrosée nous répond avec candeur : « eau du robinet ou eau minérale ? » De l’eau du robinet fera très bien l’affaire ! Mille merci !

De l’eau pour boire certes, mais aussi pour cuisiner notre dîner presque gastronomique : des coquillettes accompagnées de thon à la catalane ! La forêt est humide, et ses moustiques agressifs. Mais qu’importe, nous avons parcouru 100 km aujourd’hui et nous n’utilisons pas d’essence comme carburant. Nous avons faim, alors ce ne sont pas ces hordes d’insectes nuisibles qui gâcheront notre repas !
NB: pour un voyage d’un an, nous recommandons tout même l’utilisation d’un répulsif anti-moustique. Et nous tiendrons compte de notre conseil 🙂


Notre bivouac

A propos de nos vélos électriques, ce sont de petits bijoux ! Plusieurs niveaux d’assistance. Un mode manuel avec une gâchette qui permet d’activer et doser l’assistance  ponctuellement (génial pour le tout-terrain!). Un easy-start qui permet d’aller jusqu’à 6 km/h sans pédaler. Et malgré toute cette technologie embarquée, nos vélos sont très agréables à rouler, et ce même si l’on coupe l’assistance. Lors de cette première journée, nous avons joué l’économie : sur les routes plates ou en descente, nous roulions sans l’assistance électrique. Résultat : après 100 km, nos batteries étaient encore chargées à 2/5.


Des vélos technologiques !

Notre repas englouti, nous nous sommes endormis assez instantanément. Mais avant de clore cette première journée, prenons le temps d’un court récapitulatif :

– une crevaison dont la réparation nous a finalement formés aux réglages du frein à disque
– les dépassements incessants des voitures sur une bonne partie de la route, très désagréables mais il faut être conscient que nous n’y couperons pas lors de notre tour du monde
– et surtout, nos premiers contacts humains en tant que cyclotouristes, qui nous ont laissés optimistes pour la suite…

Et nous ne nous trompions pas : le sens de l’accueil n’a pas disparu en France ! Notre voyage nous l’a prouvé… et nous vous le prouverons à travers notre voyage !

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A suivre …


Day One

1 comment Ajouter un comentaire

  1. Bravo les gars ! Bel exploit déjà
    On vous suit de près …mais sans vous doubler !!
    Continuez, grosses bises


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